dimanche 6 décembre 2009

Lyon fête ses Lumières : fuyez !

Ouais ça y est, il est temps de pousser une petite gueulante ! Au risque de passer pour un jeune-vieux con, je viens traduire un ras-le-bol non pas général mais constaté lors de mon passage imprévu le jour de l'ouverture de la Fête des Lumières 2009. En voici le récit totalement subjectif.

Oh vous là ! Oui vous. Les rabats-joie et autres agoraphobes qui prédisaient une foule monstre pour ce samedi dans les rues de Lyon. A tel point que la fête en devienne un fiasco. Vous aviez raison ! En tout cas en ce qui concerne ce samedi soir. Habitué au chahut annuel que provoque la semaine du 8 décembre, je mets un point d'honneur à éviter les animations du samedi, jour d'affluence traditionnel. Gégé Collomb vise les 5 millions de touristes cette année (+ 1 million par rapport à l'an dernier), et selon mes estimations, la moitié ou presque ce samedi...

L'esquive...

Ma soirée était pourtant planifiée pour zapper le bain de foule format XXL : un petit ciné à 19h avec deux copines. Deux heures au fond du Pathé-Cordelier devant le dernier Michael Moore, Capitalism : a love story , rien de tel pour réfléchir un peu sur l'état du monde sans imaginer le branle-bas de combat qu'il y a en surface. Le film, à charge (ben ouais, c'est du Moore), mérite d'ailleurs le coup d'œil au moins pour connaitre la composition hallucinante du Congrés américain.

...ou pas.

21h. Fin du film. On sort dans la rue (par l'une des rues les plus glauques du monde d'ailleurs, à voir). « Merde trop tard » sont les trois mots qui jaillirent naturellement de ma bouche quand j'ai découvert le flux de personnes rue de la République. J'abandonne Mathilde et Lucie, les copines sus-nommées et... Ma sonnerie de Mario me rappelle qu'un de mes cousins devait peut-être-passer-enfin-éventuellement-s'il-a-la-motive pour voir les Lumières. Je l'appelle et on se donne rendez-vous près du Crédit-Agricole à l'angle des Terreaux. J'étais parti pour le bain de foule, oui je ne refuse rien à ce cousin.

Ras-le-bol, j'en ai marre i tutti quanti

Partant de Cordelier, j'emprunte la rue Herriot pour rallier au plus vite les Terreaux. C'était sans savoir qu'un sens de rotation pour accéder à la fameuse place (où le spectacle est d'ailleurs très sympa mais j'y reviendrai) avait été instauré. Casque sur les oreilles, en mode serpent pour se faufiler entre les gens, j'arrive au bouchon créé par un barrage de gendarmes rue Herriot. Le représentant de la marais-chaussée m'indique gentiment « Ici, c'est la sortie du spectacle des Terreaux Monsieur. Il faut faire le tour de par les rues adjacentes. » Plus facile à dire qu'à faire ! Là, je repars dans le flux de touristes. Je goute ainsi au phénomène « jamélien » (Astérix, Mission Cléopâtre) « Il est bizarre ce sol, il est pas palpable » tellement j'étais comprimé par la masse. Du haut de mon gigantesque mètre soixante-neuf, je ne vois rien mais au moins j'entends les critiques des passants. Mon top five :

  • « Pffff »

  • « J'en ai marre »

  • « Y'a trop de monde, on voit rien »

  • « C'est chiant »

  • et de la bouche d'un gamin de 10 ans « Ca craint du boudin Papa ».

30 minutes sur un camion de CRS

Je trouve enfin un des accès aux Terreaux, qui me permettra de traverser la place et rejoindre mon cousin. Le hic, c'est que j'ai dû attendre une demi-heure collé à un fourgon de CRS en attendant l'autorisation d'accès à la place. Pour me divertir, en plus de me délecter devant un flic en plein repas, j'ai pu assister à un spectacle de conneries quotidiennes. En vrac, tout le monde te pousse pour accéder aux grilles et tenter de négocier avec les policiers, en vain bien sûr. Les soupirs énervés et last but not least, le spectacle navrant d'une jeunette à frange maquillée comme un camion volé hurlant sur mère et son bébé pour montrer à ses copines que « Ouech moi, chui pas une salope ! Si elle veut de la place la vielle, elle a qu'à bouger ! ». So charming.

La délivrance


Au final j'accède aux Terreaux où le spectacle est juste hallucinant. C'est le seul que j'ai vu et je le recommande. Je reste scotché par la capacité des artistes à transformer l'espace avec des projecteurs. N'oubliant en pas mon but initial : retrouver mon cousin, je quitte la place à la hâte pour constater qu'il n'était plus là. Pas étonnant, j'ai mis une heure à parcourir les 700 mètres qui nous séparaient (huit minutes à pieds selon Google).

Fin de soirée FAILED

La loose appelant la loose, je rentre et découvre sans étonnement que la Fête des Lumières, après le côté supposé poétique, est surtout la fête du commerce. En vrac :

  • un demi-café dans un gobelet en plastique : 2 euros

  • 5 chichis qui se battent dans un cornet : 4 euros

  • le verre de vin chaud à 3 euros

  • jusqu'au sens de circulation (très tendance cet hiver) instauré chez Ronald Mc Donald.

Retour à l'appart', je me cale devant la télé en envisageant déjà une fin de soirée estampillée Laurent Ruquier... Fail again. J'avais oublié que c'était aussi le week-end du lavage de conscience annuel et des larmes en live que représente le Téléthon. Pour rire un coup, je zappe sur l'élection de the brand new Miss France, plutôt pas mal d'ailleurs. Je me console enfin avec un thé et un combat de boxe (plutôt mou) sur W9. La loose, je vous dis.

PS. Pour remettre en perspective cette aventure, elle s'est déroulée entre 21h et 23h. Au-delà de tout cynisme, je vais quand même faire la Fête des Lumières, mais lundi. En espérant que les bus de touristes aient déserté la ville. On croise les doigts.

Photo : http://farm3.static.flickr.com/2799/4082536159_ab7b290d39.jpg

vendredi 4 décembre 2009

Bistrodespronos.fr : pariez sur le conseil !

Après deux posts sur les Gourmets, je reste dans la thématique hôtellerie-restauration avec l'ouverture du bistrodespronos.fr ! Au menu : des conseils pour pronostiquer et parier sur les matchs de foot et, bien sûr, tenter de gagner un max de caillasse. On n'est pas là pour enfiler des perles ! Julien est le webmaster du site, il nous en explique les origines et le principe.

La création du site de conseil part d'un constat simple pour Julien : « On est un groupe de potes qui parions de temps en temps et on s'est rendu compte qu'il n'existait pas de service de conseil de ce type. Ou quand il y en a, la qualité n'est pas forcément au rendez-vous. » Ding, (je sais, ce n'est pas très visuel mais c'est le bruit de l'allumage d'une ampoule), de là est né le bistrodespronos.fr. Ici, pas d'argent à parier, seulement des conseils de qualité GRATUITEMENT !

Derrière le zinc, l'équipe se compose de cinq serveurs et une serveuse ! Si, si je vous jure, c'est possible. Ils envisagent même de passer le tablier ponctuellement à des spécialistes d'autres sports pour pimenter les paris. Tous les vendredis, ils concoctent trois menus classés par difficulté à pronostiquer assortis d'un menu spécial :

  • Le menu sécurité : tout est dit. « Des matchs avec peu de risque de perdre sa mise, en contre-partie, ce sont ceux qui rapportent le moins. Par exemple, le premier contre le dernier d'un championnat », explique Julien.
  • Le menu opportuniste : ici, la sauce est un peu plus relevée mais supportable. « Les cotes sont plus grosses que dans le menu sécurité mais les matchs ne sont pas impronosticables non plus », ajoute le webmaster.
  • Le menu aventurier : réservé aux estomacs bien accrochés et à ceux qui ont des tripes ! Des matchs difficiles à pronostiquer mais qui peuvent rapporter gros grâce aux cotes élevées.
  • Le menu spécial Champion's League : comme son nom l'indique il ne concernera que les matchs de la « plus prestigieuse des compétitions européennes » comme on dit dans le milieu du foot. Ce menu sera bien sûr dispo les veilles de matchs européens.

Les lundis, les cuistos font le bilan du week-end histoire de vérifier si leurs conseils ont été judicieux ou non. Tout le monde peut se tromper après tout !

Entre temps, la brigade concocte des « entre-cotes » pour faire digérer entre deux journées de championnat. Je conseille d'ailleurs la toute première où les joyeux drilles nous demande de concocter notre propre équipe de moches (perso, j'y mettrais au moins Ronaldinho, Tony Vairelle et Rothen).

Un service qui risque de recueillir de plus en plus de succès dès le début 2010 grâce à la légalisation des paris et jeux en ligne. Hop, pour fêter ça, on se mettrait bien un ballon de rouge, non ? C'est le patron qui offre !

mardi 1 décembre 2009

Les Gourmets : Liqid se met à table

EXCLU. Comme annoncé dans le post de vendredi, les Gourmets sont de retour et chose promise, chose due, Liqid, l'un des MC du groupe m'a réservé la toute première interview. On a, bien sûr, discuté du nouveau projet « Tout doit disparaître », dispo en téléchargement gratuit et légal dès vendredi et des projets du crew lyonnais.

A peu peine un an et demi après la sortie de leur dernier album « Soyons sales » (septembre 2008), les « Gougous » n'ont pas chômé. Ils ont concocté pas moins de 100 titres accompagnés de remix et autres featurings tous plus savoureux les uns que les autres. Comme le dit Liqid : « On s'arrête jamais ! »

Maintenant, dégustez les deux extraits de l'interview de ce mardi matin. (désolé pour les vidéos sur fond noir mais mon hébergeur était en panne aujourd'hui).



Pourquoi avoir fait le choix du gratuit pour « Tout doit disparaitre » ?




Quel sera le goût de ce futur album ?





/!\ N'oubliez pas que « Tout doit disparaître » sera dispo dès vendredi minuit, au moment où les Gourmets retourneront la Marquise pour leur concert gratuit. /!\

dimanche 29 novembre 2009

Tony Adams se met aux Verts !

On en voit du beau monde du côté de la Loire et plus précisément autour du terrain du centre d'entrainement des Verts, à L'Etrat. En compagnie, de mon ami Matthou, j'ai pu rencontrer Tony Adams, le mythique capitaine d'Arsenal et défenseur central de la sélection anglaise. Pour les incultes en foot, comme moi, un petit coup d'œil sur son palmarès et sa carrière.

Au cœur de nombreuses rumeurs concernant son arrivée dans le staff sportif de Saint-Etienne (à tel point que le club a publié un démenti officiel), le britannique dans un manteau marron en tweed tout aussi « so british » était sur le bord du terrain pour observer l'équipe des moins de 19 ans de l'ASSE, ce dimanche.

A la mi-temps, j'ai même eu l'occasion de partager un café avec lui et d'échanger quelques mots en anglais sur le match Chelsea-Arsenal. Une photo et un autographe plus tard, les jeunes sont remontés sur le terrain et Tony (oui, je l'appelle par son prénom, on est un peu pote !) est réparti se caler pour les observer.

Quelque chose me dit qu'on devrait probablement le revoir chez les Verts l'année prochaine. Avant de partir, il est revenu nous saluer. Matthou lui a lancé un « See, you next year » auquel il a répondu un « maybe » assorti d'un sourire et d'un clin d'œil. La classe anglaise quoi.

Pour info, les moins de 19 ans ont fait 2-2 contre Grenoble. Décevant.

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L'anecdote qui fait rire

Au centre d'entrainement de St-É, on vit foot, on pense foot et on essaye de jouer au foot. Les logos de l'ASSE chapeautés de la célèbre étoile bleu-blanc-rouge (synonyme de dix titres de champions de France) s'affichent partout et même sur des objets incongrus... comme le barbecue. Oui, je sais c'est une info inutile mais ça m'a fait sourire.

Photo : Un cliché signé Jérôme Vernet sans qui cette rencontre sympathique et ce café (tout aussi délicieux) n'auraient été possibles. Aucune critique sur ma taille ne sera tolérée.

vendredi 27 novembre 2009

Les Gourmets n'arrêtent pas de teaser !

En ce vendredi qui fleure bon le week-end de folie et surtout à quelques heures du concert de Carmen Maria Vega au Ninkasi Kao de Gerland, il est plus que temps que je vous parle du dernier projet des Gourmets. Pendant toute la semaine, les cinq lyonnais nous ont abreuvés quotidiennement, notamment sur Facebook, de teasers annonçant leur dernier bébé : "Tout doit disparaitre".

Dans chacune des vidéos, un des membres du crew donne du sens à l'expression consacrée "C'est la crise", tellement d'actualité. Et oui, + 52000 chômeurs en octobre, dont je fais partie et ouais m'dame !

Concrètement, les Gourmets proposeront ce nouveau projet en libre téléchargement le 4 décembre prochain. Selon leur producteur Jean-Charles Lavégie, "Tout doit disparaitre" n'est pas gratuit pour rien ! Nous ne considérons pas la gratuité comme une solution face à la crise que traverse le disque depuis quelques années. Le choix de la gratuité à été de fait afin de rappeler que c'est l'industrie du disque et non la musique elle même qui est en danger. » Et paf dans ta face la maison de disques omnipotente !

Notez bien que Liqid, l'un des MC du groupe me donnera une petite interview qui sera dispo mardi sur clic n' buzz. On en saura alors plus sur « Tout doit disparaître ». Sur ces bonnes paroles, il n'y a plus qu'à déguster les différents teasers, de qualité inégale à mon avis. En tout cas, voici mon préféré qui met en scène Bonetrips, l'un des deux sound maker du groupe.






A noter également, que les « Gougou » seront en concert gratuit le 3 décembre à la Marquise avec Haiku d'etat, 2080 et dDamage.

Photo : Gourmets Recordingz

Twitter : la barre des 100 !


Ca y est enfin ! Je rentre dans le club très très commun des twitterers qui ont dépassé la barre des 100 mini-messages envoyés. Je partage donc ma joie 2.0 avec vous les amis lecteurs. Et pour preuve, je vous fournis une capture d'écran extra-fraîche.

mardi 24 novembre 2009

Skiera bien qui skiera le dernier (MAJ)

(MAJ) Comme je l'avais promis, je me suis rendu au village alpin au coeur de Lyon pour défier la rampe de 11 mètres de haut. Ne vous emballez pas, je n'ai pas eu les cojones de m'élancer sur le tremplin. Cela dit, je rapporte tout de même une photo (toujours moche) d'un vrai rider qui s'est élancé aux alentours de midi ce vendredi. Si vous voulez tester vous-même ou, comme moi, voir les téméraires s'envoyer en l'air, les portes du village sont ouvertes jusqu'à samedi.


Du mercredi 25 au samedi 28 novembre la rue de la Ré et la place de la place de la Comédie se mettent en mode station de sport d'hiver m'sieurs dames ! Un village alpin prendra place là-bas avec au menu petits chalets en bois tout mignons, boules à neige et vin chaud. Tout cela bien sûr pour faire la promo des stations de ski du coin. Une opération de com' ordinaire vous allez me dire. Certes, mais (car il y a toujours un "mais") en bonus cette fois, on a droit à un tremplin de big air de 11 mètres de haut ! (c'est ça, c'est bien la photo ci-contre). On y verra des show freestyle (comme on dit chez les riders) réalisés par des pros mais les vaillants pourront eux-mêmes s'envoyer en l'air (désolé pour le jeu de mot). Le matos est fourni sur place : casques, skis, dorsale... En cas d'envol risqué, pas de souci, un coussin gonflable géant aux couleurs des stations de ski réceptionnera les moins habiles.

J'ajouterai seulement que cette manifestation permettra également de soutenir la candidature d'Annecy au JO d'hiver de 2018. Et ça, c'est bien !

Je tenterais peut-être, éventuellement, enfin si une once de courage germe en moi d'ici la semaine, de rider sur la fameuse rampe. Et vous ?

Photo : inutile de me faire remarquer la qualité de cette photo, elle a été prise avec un vieux portable Motorola.